D\'un tour de roue

D\'un tour de roue

A la recherche de l’Internet : 12-14 Fevrier (198km)

Mardi  12 Fevrier : Pakkading – Pakthoay (63km)

 

Notre route se poursuit tranquillement le long du Mekong. A midi nous traversons une ville un peu plus grande que ces derniers jours, Pakxan. Nous avons bon espoir d’y trouver Internet. Il nous faut en effet recuperer des documents pour preparer nos dossiers de demande de visa chinois. Manque de chance le seul cyber café que nous trouvons ne dispose pas de connexion. La blague.

 

Pour le dejeuner on se mange deux oeufs sous la cendre et une salade de papaye. La salade c’est vraiment bon meme si ca arrache souvent pas mal. Comme en Thailande ici ils aiment bien les piments. Les oeufs sont un peu plus etranges. Ca ressemble un peu a un oeuf dur sauf que le blanc serait plutot d’un brun translucide et le jaune, lui, noir et cremeux.

 

 

Un groupe de lyceens mange a cote de nous. Le garcon nous dit ses trois mots d’anglais tandis que les filles gloussent timidement en nous regardant du coin de l’oeil. On roule un peu après manger pour s’arreter a l’ombre quelques kilometres plus loin. Pauline fait la sieste pendant que je continue la couture de la tente. Pas tres rapide sans machine.

Nous traversons peu de villages l’apres midi. Une station service nous permet de faire un semblant de toilette et de remplir nos bouteilles d’eau. On plante la tente peu après dans une plantation d’heveas. Malgre l’etang un peu douteux qui borde les arbres, pas de moustiques cette nuit. Ca tombe bien la porte de la chambre est encore ouverte.

 

 

Mercredi 13 Fevrier : Pakthoay – Hai (73km)

 

Petit dejeuner dans le restaurant du premier village. On regarde passer les bus bondes d’ecoliers passer en avalant nos brochettes de couenne de cochon et nos bols de riz gluant. Comme hier nous apercevons de grands sechoirs a tabac le long de la route. La construction a l’air vraiment legere mais pourtant ca tient.

Un cyclo coreen nous depasse, deux panniers en plastique attaches a l’arriere de son velo lui permettent de transporter son bazard. On a tendance a l’oublier mais il faut tres peu de choses pour voyager.

Apres une pause dejeuner on part visiter le temple de Phonsone a quelques kilometres de la route. On s’apercoit rapidemment qu’il nous manque notre compteur. On retourne voir au restaurant. Malgre nos recherches, impossible de mettre la main dessus. On dirait bien qu’il s’est fait la malle.

Le temple n’a pas grand interet.

 

En fin d’apres midi on fait une pause au marche pour s’acheter a manger. Un peu plus loin des ordinateurs dans une bicoque nous laissent esperer une possible connexion. Mais non. C’est une salle de classe, la prof d'anglais discute avec nous une demi heure, toute contente de parler avec des etrangers, puis nous souhaite bonne route. Les eleves, eux, attendent.

On s'est laisse prendre par le temps et on n’a pas d’eau ce soir, du coup, comme la nuit approche, on se rabat sur une guest house au bord de la route.

 

 

Jeudi 14 Fevrier : Hai – Vientiane (62km)

 

La qualite de la route s’ameliore a mesure qu’on approche de la capitale. Les voitures remplacent progressivement les tracteurs.


 

A Vientiane, on se trouve un guest house pas trop cher puis commence a s’occuper de nos affaires. Une agence de voyage nous fournit une reservation d’hotel et un billet d’avion bidon pour faire notre demande de visa chinois. Il n’y a plus qu’a attendre lundi pour l’ouverture de l’ambassade (fermee pour cause de nouvel an Chinois).

 

On profite du temps restant pour filer aux services de l’immigration. Il nous faut prolonger nos visas Lao. La fonctionnaire 


de l’accueil nous dit qu’ils viennent de fermer (alors qu'il reste un quart d'heure) mais fini par accepter nos demandes. On pourra recuperer les passeports lundi matin. Le timing est vraiment pile poil.

 

Pour feter ca on s’achete une paire de Beer Lao qu’on va boire en regardant le coucher du soleil au bord du Mekong. Pendant que le ciel prend une teinte d’incendie nous discutons avec un autre couple de voyageurs. Lui joue du hang drum, une percussion etrange en forme de soucoupe volante pendant qu’elle fabrique des bracelets. Leurs prestations et petites fabrications leur paient logement, nourriture et transports depuis 2 ans. Un autre choix de vie. 


21/02/2013
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